À PROPOS
Nous croyons que tout le monde est créatif
Beaucoup confondent la créativité comme quelque chose que vous avez ou que vous n’avez pas. En tant qu’êtres humains, nos esprits sont capables de capturer l’imagination et de transformer des pensées abstraites en idées.
Chez PROCOP, nous pensons que tout le monde peut créer et que la créativité est quelque chose que nous pouvons nourrir et encourager, car chaque enfant naît artiste.
Plus de détails sur notre site Procop.com
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L'entreprise
Notre Histoire
- PROCOP, + de cent années d’existence
Notre histoire commence lorsque Andreiv PROCOP, d’origine polonaise, est capturé avec un régiment autrichien par les armées napoléoniennes.
Soldat d’occasion, il est en fait foulonnier, c’est-à-dire spécialiste du travail des feutres de papeterie. À sa libération, il intègre l’usine de l’Abbaye, située sur la commune de La Couronne, non loin d’Angoulême, en Charente.
Son fils Pierre-André Procop devient apprêteur et fabricant d’étoffes. Il se marie en 1827 à Jeanne Sylvine Chrétien, sœur de François Chrétien, actionnaire des usines de feutres du Marchais, de Pisseloube, et de l’Abbaye. Il est le pionnier de l’industrie du feutre à Nersac. Son entreprise est de renommée et le rapport de l’exposition nationale de Paris de 1844 y fait d’ailleurs référence.
Sans héritier, François Chrétien affectionne avec beaucoup de tendresse ses deux neveux André et Célestin Procop et décide de leur transmettre son sens des affaires.
- Un destin glorieux
À seulement 19 ans, André Procop créé la société Chrétien Debouchaud Mattard Vérit et Cie, dont le cœur d’activité est la fabrication de feutres et draps nécessaires à l’élaboration du papier. La société détient le monopole de la production de feutres de haute qualité en France et à l’étranger.
La même année, la société reçoit une médaille d’argent à l’Exposition universelle de Paris pour la fabrication de son papier. Pierre Procop, le père d’André et Célestin, verse à cette société les droits d’exploitation d’un brevet d’invention qui lui a été accordé par le Ministre Secrétaire d’État au département de l’agriculture, du commerce et des travaux publics de l’Empire. Ce brevet sert à l’application de tissus dans la fabrication de feutres destinés aux machines à papier continu.
- André et Celestin prennent les rênes en main
En 1869, André Procop s’associe à François Mattard pour reprendre l’industrie de Nersac qui deviendra par la suite les fameuses Papeteries de la Couronne, spécialisées dans la fabrication et la vente de draps et d’étoffes nécessaires à la confection des papiers.
De son côté, maire de la Couronne, Célestin Procop prend la direction de l’usine de l’Abbaye. Quelques années plus tard, il devient gérant de la société C. Procop dont la spécialité est le feutre de papeterie. Pour développer ses activités, il décide de racheter une à une les usines des Beauvais, du Marchais à Saint-Séverin et celle de Pisseloube à Saint-Paul-Lionne sous le nom de Procop & Cie.
Des années auparavant, François Chrétien avait misé juste sur la réussite de ses neveux. André avec les feutres et Célestin dans la papeterie développent leur société avec un franc succès.
Lors de l’Exposition universelle de 1889, où se voit ériger la Tour Eiffel, la production des papeteries C. Procop est primée. L’atout de Procop : le parchemin végétal blanc ou de couleur fabriqué à l’usine de Pisseloube.
En 1906, le façonnage devient la spécialisation de l’usine. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Pierre-Charles Procop, né au début du siècle, revient à l’amour ancestral du papier avec les Papeteries Navarre, dont il assurera la gestion du dépôt de Limoges. Dès la paix revenue, il reprend le flambeau familial en fondant la société PROCOP en 1945. Cet enracinement de deux siècles dans la tradition papetière et cette passion de l’indépendance, Pierre-Charles a su les transmettre en 1978 à son fils Frédéric, qui va créer à son tour PROCOP Découpe, ICE Etiquette et rachètera en 1995 GUYENNE PAPIER. La même année, un projet fou et ambitieux de remonter un ancien moulin à papier va naitre, dont aujourd’hui il assure la pérennité. Frédéric PROCOP gère aujourd’hui les activités du Moulin du Got, écomusée autour du papier et de l’imprimerie.
Ses deux filles reprendront le flambeau à leur tour, en rachetant les deux sociétés en 2013. Céline préside GUYENNE PAPIER et Florence, PROCOP SAS.